Puisqu’il fallait partir un jour

Marc et Olivier de Joie (Paris, 1986)

Puisqu’il fallait partir un jour (La ballade de Jules Bonnot)

Ce matin je voudrais te dire
On a peu de chance de se revoir
Je suis cerné et sans espoir
Je n’ai d’excuse pour personne
J’ai dû tirer pour m’en sortir
Le mal est fait
Je n’attends pas qu’on me pardonne
Verse tes larmes maintenant ou après
Après, je suis prêt

Puisqu’il fallait un jour se dire adieu
Le moment est venu
Les yeux dans les yeux
Puisqu’il fallait partir un jour
Notre histoire était forcément sans retour

L’armée, la police, la milice
Les journalistes comme les passants
Ils sont venus pour voir du sang
Voici la foule des innocents
Leurs balles perceront ma chemise insoumise
Qui aura vécu au présent
Verse tes larmes maintenant ou après
Après, je suis prêt

Puisqu’il fallait un jour se dire adieu
Le moment est venu
Les yeux dans les yeux
Puisqu’il fallait partir un jour
Notre histoire était forcément sans retour

Olivier de Joie